Changement climatique : il y a une urgence environnementale absolue.

D’un Président l’autre la Terre brûle toujours : 20 ans d’immobilisme irresponsable.

J Chirac, au IVe Sommet de la Terre en 2002, avait eu cette formule restée célèbre « Notre maison brûle et nous regardons ailleurs». Elle fut rapidement oubliée rentré à Paris.

Son successeur N Sarkozy, plus préoccupé à enrichir ses amis, avait déclaré « On parle beaucoup de dérèglement climatique, c’est très intéressant mais ça fait 4,5 milliards d’années que le climat change. L’homme n’est pas le seul responsable de ce changement. ».

F Hollande prit le relais pour faire la guerre à la finance et «Faire de la France la nation de l’excellence environnementale.» La résolution de la COP21, son chef d’œuvre, devait limiter à 1,5 degré l’augmentation de la température terrestre en 2100, malheureusement, ces promesses n’engageaient que ceux qui y croyaient, les plus gros pollueurs continuent comme avant.

Enfin E. Macron, réside à l’Élysée depuis six ans. Bien que consacré « Champion de la Terre » par l’ONU en 2018, il a été condamné pour inaction climatique en 2022. Accro au glyphosate, aux méga bassines et au gaz lacrymogène pour réprimer toutes contestations de sa politique, il affectionne, par ailleurs, les baisses d’impôts pour les plus riches, privant l’État de ressources indispensables. Des 149 propositions de la Convention Citoyenne pour le Climat seulement une quinzaine ont été retenues. Concernant l’écologie et le climat, pour Greenpeace le bilan de Macron est catastrophique. Le grand chantier de la planification écologique n’est encore pas concrétisé. (Articles de Reporterre et Huffingtonpost). Pour les économistes atterrés la planification écologique est un tour de passe-passe confirmé par l’analyse de Réseau Action Climat (RAC).

D’après le RAC, sur un budget de 7 milliards, 1,1 mds d’euros seront consacrés aux mobilités en 2024. Sachant que les besoins pour le développement du rail sont de 100 Mds d’€ et qu’en plus on doit doubler la part des transports en commun, la rupture si nécessaire n’est pas pour demain.

Changement climatique : il y a une urgence environnementale absolue.

Après chacune de leurs publications, les experts du GIEC nous alertent que le changement climatique est encore plus rapide que ce qu’ils avaient prévu. Les informations abondent sur le nombre de régions qui sont confrontées à des pics de chaleur invivables, des incendies gigantesques et incontrôlables (les Landes l’an dernier, Hawaï, le Canada, la Grèce, l’Espagne cette année…), des sécheresses extrêmes, la fonte accélérée des glaciers, etc.

Ce n’est pas simplement que nous avons trop chaud, ce qui ne serait pas forcément dramatique. Ce qui est inquiétant, ce sont les altérations des conditions vitales dans le monde entier : des gens commencent à manquer sérieusement d’eau (Espagne par exemple), des gens meurent de chaud. Certaines zones deviennent  de moins en moins habitables, avec des températures dépassant 50° C, l’agriculture est fortement impactée, les catastrophes naturelles se multiplient…

Le changement climatique en chiffres : …

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