Conférence de presse 25/05/2023

Extraits

1) Point sur la campagne

  • 10 000 documents de 4 pages distribués aux arrêts de bus et de trams
  • L’accueil est bon, et nous sentons une évolution sensible de l’opinion sur la question de la gratuité des transports publics.
  • Nous en sommes à 1500 signatures.
  • Il faut agir à tous les niveaux. Augmenter le versement mobilité à 3 %.
  • Nous avons rencontré les députés et sénateurs écologistes, d’autres rendez-vous sont en en attente.
  • Dans la suite de notre campagne, nous allons solliciter la Région
  • Nous demanderons de rencontrer les élus de la Métropole, son président , le président du SMMAG
  • Nous souhaitons organiser des rencontres-débats au plus près des populations.

2) Il y a urgence sociale

  • La hausse des prix alimentaires et du prix de l’énergie a un impact très important sur les conditions de vie des familles avec un revenu faible.
  • Selon une étude Ifop de mars 2023, 42 % des Français gagnant le SMIC ou moins se privent
    d’un repas depuis le début de l’inflation. Cette précarité alimentaire touche aussi la jeunesse. En 2021, 38% des étudiants déclarent s’être restreints sur leurs dépenses alimentaires,
  • Selon le diagnostic social réalisé pour Grenoble Alpes Métropole, parmi les 200 000 ménages qui habitent Grenoble-Alpes-Métropole, 30 000 ménages (14,2 %) sont considérés comme pauvres. Ces 30 000 ménages vivent avec un revenu mensuel médian de 870 € par mois avec une concentration forte au sein des communes de Grenoble, Saint-Martin d’Hères, Échirolles, et Fontaine, avec des taux de pauvreté dépassant 40 % (14 % sur l’ensemble de Grenoble Alpes Métropole)
  • Pour une grande partie de la population, l’accès aux transports en commun conditionne la
    plupart des autres droits socio-économiques (aller au travail, accéder aux services publics, aux loisirs,…) ne serait-ce qu’en permettant de rejoindre les guichets qui donnent accès à ceux-ci, et on peut parler de l’existence d’un droit à la mobilité à garantir.

3) L’action de l’État pour le Climat mise sur pause ?

  • Les rapports se succèdent pour dirent que la situation climatique est alarmante et qu’il faut agir vite. Le dernier rapport en date « l’urgence d’une action d’envergure » dit que la transition climatique doit être fondée sur la justice et que les plus aisés ne doivent pas être exonérés.
  • Pourtant, rapports du GIEC, conclusions de la convention citoyenne, rapports semblent ne pas avoir beaucoup de poids.
  • Les déclarations fortes sur le développement du ferroviaire n’ont pas été accompagnées de
    moyens clairs et précis, laissant dans l’incertitude les collectivités territoriales.
  • Au lieu de mettre en œuvre des mesures fortes rapides, pour l’instant nous avons surtout des annonces sans décision et sans moyens réellement dégagés.
  • Pire, on entends ces derniers jours une « petite musique » pour nous habituer à l’idée d’un
    réchauffement inéluctable, comme la consultation que veut lancer le gouvernement sur le
    réchauffement climatique avec un scénario à +4°C d’ici 2100, et ceci quelques jours à peine
    après que le chef de l’État ait déclaré souhaiter une pause sur les normes environnementales européennes.

4) Une action insuffisante au niveau local

  • Les dernières déclarations du Président du SMMAG ne sont pas de nature à nous rassurer. Il annonce des études, tout en précisant que rien n’est encore acté. Bien sûr des études techniques sont nécessaires, mais on a surtout besoin de volonté politique et de décisions concrètes. Il y a urgence. Ces décisions auraient du être prises il y a longtemps.
  • Qu’attend-on par exemple pour décider de la prolongation du tram E pour conforter
    la future gare multimodale de Pont de Claix et permettre une connexion avec le tramway A ?
  • On peut faire le même constat avec le RER grenoblois. On nous annonce le RER au mieux
    pas avant 2035, ce qui est déjà très tard
  • Que font la Métropole de Grenoble, le Pays Voironnais, le Grésivaudan, le SMMAG pour faire
    avancer le dossier ? Quelles contributions financières les collectivités locales sont-elles prêtes à dégager pour contribuer à ce RER ? Quand y aura-t-il une parole politique publique et forte, des interpellations publiques et fortes de la Région et de l’État ?
  • Enfin nous voulons finir avec l’annonce faite par le SMMAG d’intensifier la lutte contre la
    fraude. Selon les termes du directeur de MTag «
    A elle seule, la ligne A explique près de 60 % de l’augmentation de la fraude entre 2021 et 2022 ». Ce n’est sûrement pas un hasard si c’est sur la ligne A que la fraude a le plus augmenté, alors que c’est une ligne qui dessert beaucoup de quartiers populaires
  • Plutôt que de s’enfoncer dans cette spirale, il vaudrait bien mieux faire comme ont fait 38 communes dont Montpellier, instaurer la gratuité des transports publics. Pourquoi ce
    qu’à fait Montpellier n’est pas possible à Grenoble ? Quelle explication sinon un manque de
    volonté politique ?
  • La gratuité et le développement des transports publics, c’est une autre façon de partager la
    ville. C’est une mesure juste socialement et écologiquement efficace.

Dans les médias :

Article de Place Gre’net

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