Macron : derrière les discours écologiques, l’enfumage

On se souvient du passage d’Emmanuel Macron au ministère de l’Économie. C’était entre 2014 et 2016, sous la présidence de François Hollande. Le jeune premier de cordée s’était déjà fait remarquer par ses mesures antisociales pour soi-disant relancer l’économie. Entre autres mauvaises mesures, il y eut l’augmentation du seuil de déclenchement de la taxe transport versée par les entreprises, passant de 9 à 11 salariés. Devant le tollé des élus en charge des transports, le gouvernement avait décidé de compenser intégralement le manque à gagner des collectivités. Il faut dire que cette taxe est la principale contribution au financement des transports publics.

Mais Macron, « cost killer de la start-up nation », a de la suite dans les idées et le gouvernement vient de supprimer près de la moitié de cette compensation et versera 48 millions d’euros au lieu de 91 millions d’euros pénalisant les collectivités organisatrices des transports en commun. Alors que la planète brule, il faudrait que l’État s’engage dans un développement sans précédent des réseaux de transport en commun, Macron fait l’inverse. Rappelons que dans le même temps, il amuse 150 citoyens, tirés au sort et probablement bien intentionnés, censés sauver le climat. C’est à se demander à quoi servent les nombreuses études menées par les meilleurs spécialistes mondiaux, notamment dans le cadre du GIEC et dont le dernier rapport met en cause le modèle d’agriculture intensive et préconise de mettre en place une agriculture respectueuse de l’environnement tout permettant un stockage efficace du dioxyde de carbone (CO2). Est-ce que Macron a bien compris que pour ne pas changer le climat, il faut changer le système ? Ce n’est pas sûr.

 

 

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