Du 22 au 25 août plus de 2000 personnes se sont retrouvées sur le Campus de Saint Martin d’Hères, pour débattre, échanger, se former et faire la fête, bref un espace commun pour construire ensemble un monde juste, écologique et solidaire.
En collaboration avec d’autres organisations le Collectif a participé à trois ateliers :
Atelier : Agir pour la défense du service public, un enjeu particulier pour les femmes et l’égalité !
Alors que les attaques contre les services publics n’ont jamais été aussi fortes, cet atelier propose de voir en quoi ils sont un élément clef de l’égalité femmes/hommes et en quoi les luttes pour les défendre gagneraient à y inclure la dimension genrée.
Participant : Isabelle Métral.
L’atelier était organisé par la FSU sur le thème des services publics en tant que biens communs, donc facteurs d’égalité. Leur survie au plus près des populations (la poste), leur reprise par les collectivités (l’eau –à libérer de la mainmise des grandes pieuvres )… : dans ce contexte, notre argumentaire en faveur de la gratuité des transports publics a permis d’ouvrir les perspectives au-delà de la défense de l’existant ; penser la gratuité , dans le contexte actuel, c’est saper ses fondements marchands, ouvrir de nouveaux horizons, proposer un autre possible pour l’avenir , et susciter espoir et adhésion. Sans compter l’effet mobilisateur du récit de sa fondation : la mise en commun de pensées et d’énergies, s’exerçant trop souvent de façon séparée voire concurrente, c’est possible, et ça fait du bien !
Atelier : La métropolisation au service de qui ?
Métropolisation des villes, expulsion des classes populaires, subventions pour les multinationales, politiques du transport, services publics pour recréer des solidarités.
Participant : Mariano Bona
Cet atelier a permis de rassembler des syndicalistes (solidaires Etudiant-e-s, CGT, FSU) et le collectif de l’étoile ferroviaire de Veynes autour des questions de transports, d’urbanisation et de concentration des services publics dans la métropole grenobloise.
Atelier : Pour une gratuité d’émancipation
La gratuité n’est pas une mesure sociale, ou de charité, elle est d’abord une mesure politique.